Note sur l’urgence d’une politique ambitieuse de gestion de l’eau

Notre note intitulée “L’urgence d’une politique ambitieuse de l’eau” propose diverses mesures de transition, d’obligations et d’accompagnements pour les ménages, entreprises et collectivités afin de faire de la sobriété une réalité concrète. Elle propose également la mise en place d’une gestion publique et territorialisée de l’eau, la tenue d’un débat démocratique autour des usages prioritaires liées à celle-ci et la mise en place d’une tarification sociale.

A la veille des annonces du Président de la République sur le Plan Eau, nous publions une nouvelle note intitulée “L’urgence d’une politique ambitieuse de l’eau”.

Cette note s’inscrit dans la série “L’heure de la sobriété” du Lierre lancée par une note de cadrage de Dominique Méda, suivie d’une note sur la sobriété énergétique puis d’une note sur le besoin d’intégrer la notion de sobriété dans les politiques publiques. Elle a été rédigée par Gaël Jeanson et plusieurs haut-fonctionnaires membres du Groupe de travail « Eau » du Lierre.

Résumé de la note

Les sécheresses à répétition et tout au long de l’année, les problématiques récurrentes d’approvisionnement en eau et la montée en puissance de nouvelles luttes environnementales ces dernières semaines ont mis en lumière les problématiques autour de la ressource en eau. Jusque-là considérée comme abondante et sans enjeux sous nos latitudes, la question de l’eau est aujourd’hui centrale.

Cette note a vocation à tracer plusieurs pistes de réflexions sur des mesures de court et long terme, directement applicables ou appelant à des changements de modèle plus structurants. Elle apporte également un regard vigilant sur des mal-adaptations de court terme à cette problématique.

En faisant de la sobriété une priorité à appliquer à l’eau, elle propose diverses mesures de transition, d’obligations et d’accompagnements pour les ménages, entreprises et collectivités afin de faire de cet objectif une réalité concrète. De manière plus structurante, et parce que notre système agricole représente aujourd’hui 50% de la consommation d’eau du pays, elle propose diverses mesures d’évolution de notre modèle agricole vers des pratiques agroécologiques respectueuses de l’eau et de son cycle.
L’aménagement de nos territoires et l’accompagnement des collectivités dans le renouvellement des infrastructures représentent également des leviers majeurs de meilleure gestion de l’eau.

Enfin, et parce que les conflits (déjà actuels) autour de l’eau ont vocation à s’aggraver en l’absence d’une action publique claire pour assurer un juste partage de la ressource, cette note propose la mise en place d’une gestion publique et territorialisée de l’eau, la tenue d’un débat démocratique autour des usages prioritaires liées à celle-ci et la mise en place d’une tarification sociale pour réduire le risque d’accaparement. 

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