Nouvelle note du Lierre “Pour une diplomatie environnementale française à la hauteur des enjeux”

🌍 Le Lierre émet 14 recommandations pour renouveler la vision et renforcer l’action, en faveur d’une diplomatie environnementale française ambitieuse et cohérente.

🌱 L’année 2024 finit sur un agenda chargé en termes de diplomatie environnementale : fin octobre se déroulera en Colombie la COP16 sur la biodiversité, suivie par la COP29 sur le climat en Azerbaïdjan et les négociations sur la pollution plastique en Corée en novembre, et enfin, la COP16 sur la désertification en décembre en Arabie Saoudite.

🌿 Les enjeux environnementaux étant par essence internationaux, ces échéances revêtent une importance forte. La diplomatie française s’y investit fortement et figure parmi les leader de l’action multilatérale environnementale sur la scène internationale. Cependant, face à l’urgence d’agir, la lenteur des progrès réalisés dans ces arènes pose de nombreuses questions. Parmi celles-ci se pose alors la question de l’adéquation de la diplomatie française à l’ampleur des crises environnementales : la stratégie adoptée est-elle la bonne ? Comment renforcer l’impact de l’action internationale française sur l’action climatique, la biodiversité, les pollutions ou encore la gestion des ressources naturelles ? Ces questionnements, pourtant cruciaux, ont été très peu abordés lors des débats politiques des derniers mois en France.

La diplomatie environnementale française, bien que parmi les plus ambitieuses au monde, souffre d’un manque de financements,  d’une certaine incohérence entre objectifs affichés et action, et surtout d’un manque de portage politique.

🟢 La note du Lierre, à télécharger ci-dessous, souligne également le besoin d’un changement de méthode, pour travailler de manière plus proactive mais aussi plus partenariale, à la fois avec nos partenaires européens et internationaux, du Nord comme du Sud global. Elle souligne que les problèmes rencontrés proviennent à la fois d’un choix politique des gouvernements passés mais aussi de problèmes structurels au sein de l’administration d’État en charge des questions diplomatiques. Pour pallier ces problématiques, la note propose 14 recommandations.

Les 14 recommandations émises se concentrent tout d’abord sur le fonctionnement de l’administration -car ceci nous semble nécessaire pour créer les conditions préalables à un travail plus approfondi- et sont suivies par des propositions thématiques d’investissement dans des actions ou projets concrets de haute ambition. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres initiatives ou actions d’une telle ampleur devront être identifiées ou structurées et soutenues.

Découvrez-les ici en téléchargeant et consultant la note 👇 également reprise dans la presse (dépêche AEF du 24 octobre 2024)