En dépit du confinement qui se prolonge, les activités du Lierre se poursuivent en novembre, avec notamment :
La publication de la première note du Lierre, élaborée avec la Fondation de l’Écologie Politique (FEP).
La première note élaborée par des membres du Lierre porte sur la relance économique post-crise.
Notre ambition de contribuer à la l’élaboration d’une politique publique de la transition et de la résilience économique est structurée autour de 7 objectifs.
La note présente 24 propositions pour engager un nouveau virage écologique et social plutôt qu’une fuite en avant destructrice.
Elle sera bientôt publiée et communiquée à nos membres.
Formation sur le management écolo avec François Langlois.
A l’heure où les écologistes gouvernent une dizaine de grandes villes en France, la question de leur capacité à traduire leur projet en actes et à gouverner de façon cohérente avec leurs valeurs et orientations politiques se pose plus que jamais. En effet, les projets écolos font la promesse d’un nouveau mode de fonctionnement plus participatif, de gestion plus collaborative des dossiers et d’une démocratie plus directe. Concrètement comment cela peut s’incarner dans le management par les responsables territoriaux? Y-aurait-il un mode de management écolo? Est-ce que c’est compatible avec l’urgence à agir?
Pour répondre à ces enjeux et ces interrogations, le Lierre propose cet échange et et cette formation, préparé notamment par François Langlois, haut-fonctionnaire d’Etat (Cour des Comptes, Sous-préfet) et ancien DGS de la Région PACA et de la Ville de Grenoble. Il animera fin novembre (avec d’autres praticiens des politiques publiques) cette formation sur « Comment mettre en place un management cohérent avec les valeurs et principes écologistes ? » – une formation réservée aux membres du Lierre.
Ça se passe ailleurs et on recommande !
France Stratégie organisait le 12/11 un webinaire débat sur les enjeux de soutenabilité des décisions publiques concernant la transition écologique. Partant du constat qu’un nombre de grandes politiques publiques comme les projets d’aéroports, le déploiement de la 5G, les taxes sur les carburants, ou encore le programme d’enfouissement de déchets nucléaires ont connu un accueil pour le moins contrasté, les intervenants réfléchiront aux différents outils à mettre en place pour mieux instruire et arbitrer ces différends politiques.
Pour en discuter, France Stratégie invitait :
– Michel Badre, conseiller au CESE,
– Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public,
– Mathilde Imer, membre du Comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat,
– Lucile Schmid, vice-présidente de la Fabrique écologique, et
– Yves Sintomer, membre de l’Institut universitaire de France, professeur de science politique.
Le vidéo du webinaire est accessible à ce lien.
Les enseignements de la crise sur l’action publique.
Le Lierre vous recommande la lecture de cet article d’Horizons Publics à propos les effets de la crise sur l’action publique. Noémie Fompeyrine, responsable de la mission résilience de la Ville de Paris, et Louise Guillot, cheffe de projet à la 27e Région, y apportent leurs regards et analyses que la façon dont la crise a bouleversé les administrations publiques et fait évoluer leur façon de travailler et d’intervenir.
Mutation écologique, métamorphoses de l’action publique.
Un collectif publie des éléments de réflexion sur l’avenir de l’action publique que nous voulons partager.
Ils font l’hypothèse que l’action publique est nécessaire au monde qui vient, que les défis étant bien trop colossaux pour les « colibris », et bien trop politiques pour être laissés aux seuls soins de l’action privée, fût-elle sociale et solidaire. Avec l’arrivée d’écologistes à la tête de plusieurs métropoles, une nouvelle génération d’agents publics qui choisit de s’intéresser frontalement à la mutation écologique et aux évolutions nécessaires du pacte social, émergent les conditions d’une nouvelle culture de l’action publique. Ils ont rédigé cette contribution afin d’y contribuer, convaincus que pour être désirable et utile, radicale et concrète, cette nouvelle culture de l’action publique appelle beaucoup de travail, sous des formes différents (de la recherche la plus fondamentale à l’expérimentation la plus concrète).
A retrouver sur Autrement Autrement.