Actualités de septembre

Le Lierre a fait sa rentrée début septembre, au cours d’une soirée à Paris, l’occasion idéale de se retrouver et de (re)faire connaissance après une nouvelle année marquée par la crise sanitaire.

Côté contenu, plusieurs personnes sont intervenues :

– Publications –
Pour cette rentrée, nous mettions en avant deux essais publiés par des membres du Lierre. 

Pour en finir avec la vitesse. Plaidoyer pour la vie en proximité. Un ouvrage collectif de Tom Dubois, Christophe Gay, Vincent Kaufmann et Sylvie Landriève, aux Éditions de l’Aube.
Pouvoir se déplacer de plus en plus rapidement grâce la vitesse des nouveaux modes de transport a fondamentalement modifié nos modes de vie. Mais si voyager toujours plus loin et à bas coût, au quotidien et pour les vacances, exauce les rêves de liberté et de découverte d’une partie croissante de la population mondiale, il y a un revers de la médaille : fatigue, stress, inégalités, fragilité du système, congestion et pollution. Et la récente révolution numérique n’a permis de diminuer ni les déplacements, ni le rythme de vie de nos contemporains. Pire, la démocratisation de la voiture puis de l’avion contribue de façon majeure au réchauffement climatique. Est-il (encore) possible de sortir de l’emprise de la vitesse ? Les auteurs – que le Lierre avait reçus en juillet 2020 lors d’un DMDM consacré aux mobilités durables – donnent sur le sujet un point de vue inédit et proposent de réorganiser le territoire pour permettre de vivre en plus grande proximité et répondre aux enjeux climatiques. En savoir plus.
Petit traité de sobriété énergétique.
Un ouvrage de Barbara Nicoloso, aux Éditions Charles Léopold Mayer.

Aujourd’hui, les habitudes de vie et les technologies qui y sont associées maintiennent les sociétés modernes en état d’ébriété énergétique permanent. Or la crise climatique et écologique suppose de mener une transition profonde de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un nouveau modèle fondé sur la sobriété, la satiété et des ressources renouvelables. Ce changement implique d’interroger nos besoins et nos usages énergétiques afin de faire face aux défis de la raréfaction et de la fluctuation des prix des ressources fossiles, de la sortie progressive du nucléaire et des inégalités économiques et sociales. Cet essai constitue une introduction à la notion de sobriété énergétique et explore les dimensions politiques et sociales d’une transition écologique juste et soutenable. 

Barbara Nicoloso est directrice de Virage Énergie et administratrice d’Enercoop Hauts-de-France. Elle enseigne à Sciences Po Lille et à l’Université du Littoral Côte d’Opale. En savoir plus.
– Petite revue de presse du Lierre –
Les futurs hauts fonctionnaires veulent verdir leur formation. La Gazette des communes revient sur l’initiative des élèves fonctionnaires demandant à renforcer la formation aux questions de transition écologique et solidaire dans le cadre du futur INSP (cf. portraits croisés plus haut).  

Dominique Méda : « Pour réussir la transition écologique, il faut engager une véritable révolution de nos politiques publiques ». Dans Le Monde, “la sociologue plaide, dans sa chronique, pour le retour d’un Etat stratège qui organise la coopération entre tous les acteurs pour entreprendre la reconversion écologique dont la France a tant besoin.”

Pourquoi et comment favoriser la spontanéité écologique en ville ? La Newsletter de Métropolitiques s’intéresse aux processus naturels non planifiés en ville et donne la parole à Sébastien Bonthoux et Simon Chollet qui analysent le développement de la spontanéité écologique en ville comme un moyen de favoriser la biodiversité et l’expérience quotidienne de celle-ci.

Les grands corps de l’Etat entrent aussi en transition écologique. « Plusieurs initiatives ont été lancées ces derniers mois pour « écologiser » l’administration et renforcer la formation des hauts fonctionnaires sur les questions environnementales et climatiques ». Contexte analyse ces différentes démarches.

Perte de sens chez les agents du service public. Le Monde revient sur les résultats de l’enquête menée par Nos services publics qui révèle que 80 % des agents publics interrogés se déclarent « confrontés à un sentiment d’absurdité dans l’exercice de leur travail ».